Les types de fondation
Semelle filante ou isolée
Le système le plus courant de fondation superficielle qui, passé la première couche d'altération se base dans le substrat de bonne qualité mécanique et transmet directement la contrainte transmise par toute la sous-face sous toutes les longueurs de mur porteur.
Puits ou massif
De béton ou gros béton, il permet de transmettre les charges de l'ouvrage à une profondeur plus importante que les semelles dans l'assise retenue. Le frottement des parois peut déjà être pris en compte dans le calcul de leur dimensionnement. On relie chaque puits par des longrines travaillant en poutre qui supportent alors les murs de l'édifice.
Radier général
Dernière solution de fondation superficielle, mais déjà fondation spéciale, car il consiste en une dalle de béton armé, épaisse d'au moins 30 cm et dont le ferraillage est dimensionné de manière à répartir les charges de la superstructure le plus uniformément possible. Il s'impose sur des sols d'assise de faible qualité mécanique. Si la contrainte transmise est largement diminuée par la surface de contact du radier, l'épaisseur de sol concernée par les éventuels tassements est plus conséquente et il convient donc d'évaluer correctement les hétérogénéités latérales.
Pieu ou micropieu
Sur des sols très compressibles et évolutifs, sujets à liquéfaction (en zone sismique), voire d'origine organique (tourbe), le pieu ou micropieu s'impose pour reporter les charges en profondeur dans le substrat de bonne qualité mécanique. Il travaille surtout en frottement sur ses parois latérales et secondairement par effet de pointe pour les diamètres conséquents.